Dans l’univers compétitif du concours complet, Andrew Hoy se distingue non seulement par ses nombreuses médailles olympiques, mais aussi par sa passion inébranlable pour l’équitation. Au cours de notre entretien exclusif, Andrew nous dévoile son parcours inspirant et son amour pour ses chevaux, tout en partageant son expérience avec la Cambox. Cette caméra casque innovante ne se contente pas de capturer des moments précieux en compétition, il permet également d’offrir aux propriétaires un aperçu fascinant de la dynamique entre cavalier et monture.
Sommaire
Comment avez-vous entendu parler de notre entreprise et de nos produits ?
J’ai découvert la Cambox pour la première fois lors d’un salon, je crois que c’était au Haras du Pin, quand je concourais en France. Nous avons beaucoup regardé le produit et nous l’avons apprécié. J’ai pensé que cette caméra pour l’équitation serait vraiment utile pour que je puisse envoyer des vidéos à mes propriétaires et leur donner un aperçu de ce que je vis réellement avec le cheval. Et aussi, je trouvais que c’était intéressant pour moi de revoir plus tard le parcours de cross, pour voir comment je pourrais m’améliorer et surmonter les challenges.
Il y a combien de temps de cela ?
Comment avez-vous pris contact avec nous pour devenir ambassadeur ?
Vous avez une carrière impressionnante avec de nombreux succès remarquables. Quelles seraient vos plus belles émotions dans tout ce que vous avez vécu depuis que vous avez commencé l'équitation ?
Les meilleures émotions ? Je pense que c’est une question très intéressante. On ne me l’a jamais posée auparavant.
Je dirais que ma meilleure émotion, c’est de pouvoir travailler avec le cheval dans ce que je décrirais comme l’harmonie, et de pouvoir galoper en cross-country, courir et sauter.
Ce serait donc de travailler avec le cheval, que le cheval prenne un réel plaisir à la performance, qu’il prenne un réel plaisir à courir et à sauter, que ce soit en dressage ou lors du de saut d’obstacles. Cette relation directe avec les chevaux est vraiment ce qui m’inspire dans mon travail avec eux et dans l’industrie équine.
Il est important pour moi, quand je travaille avec les chevaux, qu’ils soient à l’aise et qu’ils vivent une belle expérience aussi. Mais, je n’ai pas fait tout cela seul, je l’ai fait avec le soutien de beaucoup de personnes, et c’est quelque chose qu’on peut oublier facilement quand on est pris dans ce qu’on fait le jour de la compétition. Mais je n’oublie jamais les personnes qui m’ont soutenu au fil des années.
Aujourd'hui, cela fait quatre ans que vous utilisez la Cambox, donc vous avez une assez bonne idée de ses avantages. Comment l'utilisez-vous dans votre pratique quotidienne ? Comment nos caméras s'intègrent-elles dans votre routine ?
Je pense que je ne l’utiliserais pas au quotidien, à la maison ou à l’entraînement. Je l’utilise principalement en compétition. En compétition, ce que je trouve absolument excellent avec la Cambox, c’est la petite taille du produit et la qualité qu’il offre. Je pense que la stabilisation de la caméra devient de plus en plus fiable et stable, et c’est un élément crucial aujourd’hui avec la manière dont nous utilisons les vidéos et partageons nos performances, que ce soit sur les réseaux sociaux ou avec nos propriétaires et nos abonnés.
Pour moi, l’un des avantages majeurs est que cela permet aux propriétaires de mes chevaux, qui ne peuvent pas toujours assister aux compétitions, d’avoir un aperçu des conditions météorologiques, de la conception des obstacles, et de la manière dont nous galopons sur le parcours de cross-country. De plus, chaque personne qui regarde les images de la Cambox pour la première fois dit toujours : « Oh, wow, tout se passe si vite, nous n’avions pas réalisé à quel point cela se déroule rapidement ». Cela leur donne vraiment ce sentiment de vivre l’expérience en direct, comme s’ils étaient présents.
Selon vous, la Cambox offre-t-elle l'expérience la plus immersive et la plus réaliste ?
Oui, lorsque les gens regardent les images, ils ressentent à quel point tout se passe rapidement. Ils entendent également la communication que j’ai avec le cheval. Beaucoup de personnes qui visionnent les vidéos n’auront jamais l’opportunité de parcourir un parcours de cross-country, et c’est ce qui s’en rapproche le plus.
Pour moi, l’un des autres atouts majeurs est sa petite taille. Elle se fixe facilement sous la visière de mon casque et n’interfère absolument pas avec ma vision. Si je dois tirer sur les rênes, cela n’aura aucun impact sur le dessus de mon casque ou quoi que ce soit d’autre.
Beaucoup de gens ne savent même pas que je porte une caméra.
En résumé, premièrement, la Cambox est très facile à installer, deuxièmement, elle est totalement sûre, et le troisième avantage est qu'elle procure l'émotion la plus proche de la réalité ?
Oui, parce que c’est tellement proche de mes yeux, c’est ce que je vois réellement. Je pense que c’est cela qui est vraiment spécial, c’est l’endroit où elle est fixée.
Elle s’installe très facilement avec du velcro sous la visière de mon casque. Ce que la caméra filme correspond à ce que je vois. Elle est proche de ma bouche, donc on entend la communication, et la stabilisation de la caméra s’améliore constamment, donc c’est vraiment excellent.
Vous formez des personnes, utilisez-vous l’image pour les aider à adopter la bonne approche ? Faites-vous usage des vidéos dans le cadre de l’entrainement ?
À ce stade, je pense que vous pouvez utiliser les vidéos pour l’entraînement si vous avez les deux perspectives. Si vous avez la vue depuis l’endroit où je suis assis sur le cheval et si vous avez également la vue latérale, c’est l’idéal. Souvent, vous pouvez avoir la vue latérale sans l’image de ce que l’on voit en montant le cheval. Dans ce cas, la vue latérale peut être utile, mais c’est bien plus efficace de combiner les deux.
Nous avons des clients qui sont des entraîneurs et qui utilisent en fait la Cambox comme outil de coaching, soit montée sur le casque du cavalier, soit sous la visière de la casquette de l'entraîneur. Par exemple, si vous combiniez deux Cambox, une sous votre chapeau et une sous le casque du cavalier, serait-ce une solution pour améliorer l'entraînement ?
Cela serait très bien. Si vous recherchez l’idéal, vous avez besoin de quelque chose qui vous permet de voir d’où vous êtes placé et de zoomer, et d’une caméra lorsque vous êtes mobile sur un cheval. Vous devez juste vous assurer que vous êtes assez proche, mais si vous êtes dans un manège ou une carrière, oui, cela serait un grand avantage.
Et cela serait très bénéfique avec les élèves qui ont travaillé avec moi depuis longtemps, de placer la caméra sur ces élèves, afin que je puisse entendre comment ils communiquent avec leur cheval et voir la manière dont ils sont assis sur leur cheval. Oui, cela pourrait être génial.
Pour revenir à ce que vous avez expliqué précédemment, il y a deux objectifs pour les vidéos. Le premier est de donner un aperçu aux propriétaires qui ont leurs chevaux dans votre structure. Le deuxième objectif est de partager les vidéos sur les réseaux sociaux. Est-ce correct ?
Oui. Évidemment, pour certains évènements, vous devez être très prudent quant à ce que vous dites ou partagez sur les réseaux sociaux.
Si je parle lors d’un salon, d’une cérémonie, et que je peux donner au public un aperçu de ce que je fais réellement, ils sont émerveillés par ce qu’ils voient. Lorsque je leur montre les images de mes parcours de championnat ou de grandes compétitions, ils ne peuvent tout simplement pas croire à quelle vitesse cela se déroule.
Je vois derrière vous la photographie d’un pilote de course avec son casque, et ce qui se passe en Formule 1 de nos jours est tout simplement exceptionnel. Je pense que lorsque les gens regardent quelque chose, ils voient toujours des choses différentes. Pour moi, si je regarde la Formule 1 ou les courses automobiles, je peux regarder toute la course, mais je ne suis pas nécessairement intéressé par qui a gagné, car je suis tellement concentré sur l’aspect technique et les éléments techniques. C’est là que j’adore la Cambox, car elle donne un aperçu de l’aspect technique. Je vois à quel point le cheval est heureux, et cela m’aide à comprendre ce que je dois faire et comment je dois monter pour créer un bon environnement pour le cheval.
Cela serait très bien. Si vous recherchez l’idéal, vous avez besoin de quelque chose qui vous permet de voir d’où vous êtes placé et de zoomer, et d’une caméra lorsque vous êtes mobile sur un cheval. Vous devez juste vous assurer que vous êtes assez proche, mais si vous êtes dans un manège ou une carrière, oui, cela serait un grand avantage.
Et cela serait très bénéfique avec les élèves qui ont travaillé avec moi depuis longtemps, de placer la caméra sur ces élèves, afin que je puisse entendre comment ils communiquent avec leur cheval et voir la manière dont ils sont assis sur leur cheval. Oui, cela pourrait être génial.
Donc, vous utilisez également les images pour améliorer vos propres performances ?
Oui, la Cambox donne aussi l’opportunité de revenir en arrière et de revoir quelque chose en particulier. Tout peut se passer si rapidement lors d’un parcours et je ne ai pas forcément tout enregistré dans ma tête. En revisionnant la vidéo, vous pouvez vous dire : « Oh, d’accord, oui, c’était intéressant comme ça ». Et donc, l’idéal est aussi cette vision latérale.
Je dirais que pour moi, c’est l’un des meilleurs outils de communication avec mes propriétaires et les personnes qui me soutiennent, car vous ne pouvez pas cacher ce que vous faites en compétition. C’est la réalité de ce qu’il se passe. Vous pouvez toujours raconter une histoire sur votre propre parcours, mais dès qu’ils peuvent le voir, ils ressentent bien mieux cette expérience.
La réalité véritable. J'adore cette expression. Je pense que nous sommes dans le vrai avec la promesse des vidéos les plus immersives ?
Oui. Je pense qu’aujourd’hui, c’est ce que les gens recherchent.
Ils cherchent la chose la plus proche de ce que l’athlète traverse.
À cet égard, la Cambox est vraiment importante pour moi pour communiquer cela à mes abonnés..
Nous essayons de comprendre si un autre usage de la caméra est possible. Par exemple, imaginez que vous utilisiez une moto ou un vélo pour vos déplacements quotidiens, pensez-vous qu'une Cambox utilisée comme dashcam serait intéressante ?
Oui, absolument, comme vous le dites, comme une dashcam. Quand je termine ici (ndlr à mon écurie), je vais ensuite faire du cross-country dans un endroit très proche. C’est un trajet de 15 minutes, donc pouvoir y aller avec la Cambox allumée en cas d’incident serait alors utile pour avoir une preuve. Dans le monde d’aujourd’hui, tout le monde prend soit une vidéo, soit une photo pour prouver quelque chose. Donc oui, c’est sûr que la Cambox peut être bénéfique dans une telle situation.
Comme vous le savez peut-être, Andrew, nous nous développons au Royaume-Uni à travers une filiale. Connaissez-vous un ou deux événements clés dans le monde équestre au Royaume-Uni auxquels nous devrions assister dans le cadre de notre développement ?
Eh bien, c’est intéressant, car je suis surpris qu’il n’y ait pas plus de cavaliers qui utilisent la Cambox, car c’est vraiment un grand avantage pour tant d’aspects dont j’ai déjà parlé.
Je sais que je suis un utilisateur régulier, comme à chaque compétition, je l’utilise toujours.
Il y a un événement qui vient de se dérouler récemment, appelé Cornbury Horse Trials, qui a eu lieu le week-end dernier. Je pense que ce serait un événement intéressant pour l’année prochaine. Burghley vient évidemment de se terminer.
Le prochain cinq étoiles sera Badminton, donc je dirais que ce sont de très bons événements. Il y a aussi Bramham, qui est une autre compétition très importante au milieu de l’année.
J'ai une question que je veux poser par pure curiosité. Comment se fait-il qu'un Australien ait décidé de s'installer au Royaume-Uni et d'y rester pendant 30 ans ?
Quand j’ai participé à mon premier championnat du monde, c’était en 1978, donc au siècle dernier, et j’étais aussi agriculteur en Australie.
Le sport équestre était très développé au Royaume-Uni et je pense que c’est seulement après les Jeux Olympiques de Barcelone, où l’équipe australienne, dont je faisais partie, a eu du succès avec la médaille d’or par équipe, que j’ai décidé de me consacrer entièrement à l’équitation.
J’ai étudié l’agriculture pour devenir agriculteur et je travaillais dans une ferme en Australie, c’est ainsi que je gagnais ma vie pour pouvoir pratiquer mon sport.
Puis, après 1992, j’étais physiquement et mentalement épuisé à cause des horaires que je devais tenir, en commençant à 4 heures du matin et en terminant entre 19h et 23h. Je me suis dit qu’il fallait que je me consacre pleinement à une seule chose, soit l’agriculture soit les chevaux. Et si je devais me consacrer aux chevaux, il fallait que je m’installe à l’épicentre de ce sport. À cette époque, c’était le Royaume-Uni, et évidemment, parlant anglais, c’était facile pour moi de le faire. Je devais souvent faire des allers et venues au Royaume-Uni en raison des réglementations de quarantaine pour ramener les chevaux en Australie.
Donc, le processus logique à ce moment-là était de déménager au Royaume-Uni.
Comparée à toutes les autres caméras sur le marché, la Cambox est-elle la plus sûre pour pratiquer votre sport ?
Pour moi, c’est sans aucun doute la plus sûre, car par exemple, notre tête est soutenue par une structure très petite, et les deux sont très critiques pour notre bien-être.
Je ne veux jamais me retrouver dans une situation où la caméra se coince et tire le casque en arrière, ce qui ferait que le casque appuie sur la tête, provoquant une tension au niveau du cou. La Cambox est, sans aucun doute, la forme la plus sûre.
Que ce soit sur le plan sportif ou personnel, quels sont vos projets à court et moyen terme ?
Le week-end prochain, je serai à Lignières, en France, pour la première fois, pour une compétition. Ensuite, je vais à Strzegom, en Pologne, pour une compétition, et après cela, je prends l’avion pour l’Australie. Je fais une conférence en Nouvelle-Zélande à la mi-octobre, puis je vais en Australie directement après, et ensuite je rentre au Royaume-Uni en novembre.
Interview réalisé le 18/09/2024
