Le 05/07/2024


Temps de lecture : 6 minutes 

La mobilité urbaine est en pleine mutation. Face aux embouteillages et aux enjeux de bien-être au quotidien, les citadins se tournent de plus en plus vers les modes de déplacement doux et écologiques, tels que les vélos et les trottinettes électriques. Si ces alternatives séduisent par leur praticité et leur faible impact environnemental, elles ne sont pas sans risques. Plus vulnérables de par l’absence de carrosserie, les risques auxquels sont confrontés les utilisateurs quotidiens de deux-roues sont nombreux.

C’est dans ce contexte que la caméra casque se présente comme un outil précieux pour assurer la sérénité des déplacements à deux roues. Témoin impartial des événements sur la route, elle permet de :

  • Responsabiliser les utilisateurs eux-mêmes : il s’avère que porter une caméra embarquée a un impact positif sur les comportements de leurs propriétaires sur le route car le fait de savoir que leurs faits et gestes sont enregistrés responsabilise les utilisateurs.
  • Dissuader les comportements agressifs : la simple présence d’une caméra peut inciter les autres usagers de la route à adopter une conduite plus prudente et respectueuse.
  • Récupérer des preuves en cas d’accident : en cas de litige, les images enregistrées par la caméra peuvent s’avérer cruciales pour déterminer les responsabilités et obtenir réparation.
  • Garantir des moments inoubliables : au-delà de son aspect sécuritaire, la caméra casque permet également de capturer les moments forts de vos trajets quotidiens, pour les partager avec vos proches ou les revivre plus tard.

Découvrez dans cet article comment les caméras casques Cambox contribuent à rendre vos trajets quotidiens plus sereins.

L’évolution des modes de déplacement

On observe une mutation des modes de déplacement depuis maintenant plus d’une décennie, notamment en zone urbaine. Effectivement, entre l’apparition des trottinettes électriques et le succès immédiat qui s’en est suivi, et l’essor du vélo comme moyen de transport domicile-travail, les citadins délaissent de plus en plus la voiture au profit de ces formes de mobilités dites « douces ».

L'essor du vélo comme moyen de transport urbain

Le vélo a connu un véritable boom dans les zones urbaines. Plusieurs facteurs expliquent cet engouement. D’une part, il s’agit d’une volonté d’échapper aux bouchons qui congestionnent les métropoles et qui représentent la perte de temps la plus importante sur les trajets des travailleurs. D’autre part, les préoccupations environnementales poussent de plus en plus de citadins à opter pour des modes de transport écologiques. Enfin, les politiques publiques encouragent cette transition par des aménagements systématiques d’espaces dédiés aux cyclistes (pistes cyclables, bandes cyclables, parcs à vélos), la mise en place de services de vélos en libre-service ainsi qu’à travers des incitations financières à l’achat de vélos électriques.

Les vélos électriques, en particulier, ont révolutionné la manière dont les gens perçoivent le vélo. Grâce à l’assistance électrique, ils permettent de parcourir de plus longues distances sans effort excessif, rendant ainsi le vélo accessible à un plus large public. Et par la même occasion de ne pas arriver tout transpirant au boulot, merci la technologie… En conséquence, le nombre de cyclistes dans les villes a considérablement augmenté, réduisant la dépendance aux voitures et contribuant à une meilleure qualité de l’air. 

Quelques chiffres pour illustrer la démocratisation de l’utilisation du vélo comme moyen de déplacement au quotidien : 

  • 60% des français utilisent régulièrement le vélo pour se déplacer (Source : Ipsos)
  • 738 000 vélos électriques ont été vendus en France en 2022 vs 37 000 en 2011 (Source : Statista)
  • 12 millions de vélos neufs ont été vendus en France entre 2018 et 2022 (Source : notre-environnement.gouv.fr)

L’ascension rapide des trottinettes électriques : une mobilité urbaine nouvelle génération

Apparues seulement il y a quelques années, les trottinettes électriques ont envahi les trottoirs et les rues des villes à une vitesse impressionnante. Leur succès repose sur leur praticité difficilement égalable : légères, pliables, faciles à utiliser et relativement rapides selon les modèles, elles offrent une solution de mobilité individuelle rapide et flexible, particulièrement pertinentes pour les déplacements en hyper-centres . 

Le phénomène des trottinettes électriques a également été favorisé dans le contexte de la pandémie de COVID-19, où les gens cherchaient à éviter les transports en commun bondés.

Des chiffres illustrant le succès des trottinettes électriques : 

  • 640 000 trottinettes électriques ont été vendues en France en 2023 vs 101 000 en 2017 (Source : Statista)
  • Plus de 50% des propriétaires de trottinettes électriques l’utilisent quotidiennement  (Source : mobilityurban.fr/)

Les deux roues motorisés, toujours la cote ?

Malgré l’essor des nouvelles formes de mobilités douces, le marché des motos et scooters continue à maintenir son statut et à se montrer dynamique en ce début d’année 2024. Au premier trimestre, ce marché affiche une hausse de 4%, portée notamment par le segment de l’occasion qui enregistre une augmentation de 6%. En 2023, pas moins de 206 000 motos et scooters neufs ont été immatriculés en France. Cette dynamique s’inscrit dans la continuité des années précédentes. En 2020, la part des ménages français équipés d’au moins un véhicule deux-roues était estimée à 8,3% selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. Cette tendance positive se retrouve également à l’échelle européenne, avec une augmentation des immatriculations de motos et scooters de 8% entre 2020 et 2021, selon l’ACEM.

En milieu urbain, les deux roues motorisés restent pertinents du fait de leur maniabilité et de leur gabarit qui leur permet de se faufiler dans le trafic, garantissant ainsi un gain de temps considérable en évitant les embouteillages. De plus, en hyper-centre où les stationnements sont rares et chers, le deux-roues n’a pas son égal pour se garer facilement et presque n’importe où. 

L’électrique investi également la catégorie deux roues, cette dernière devenant alors écologique, en plus de tous ses autres avantages.  Ce nouveau segment rencontre donc un succès logique celui-ci devrait se confirmer si on en croit les études comme celle de Global Market Insights avec une taille de marché estimée à 60 milliards en 2032 (vs 35 milliards en 2023).

Des moyens de déplacements complémentaires pour une mobilité urbaine plus fluide

Le vélo représente un moyen de transport idéal pour les trajets urbains de courte et moyenne distance, offrant une alternative saine, écologique et économique à la voiture. La trottinette électrique, quant à elle, se révèle parfaite pour les déplacements du « dernier kilomètre », permettant par exemple de relier rapidement et facilement son arrêt de bus ou de métro à sa destination finale. Enfin, les véhicules motorisés permettent naturellement d’atteindre des vitesses plus importantes, rendant ces deux-roues polyvalents, efficaces en hyper-centre, sur voies rapides mais aussi en dehors des villes. 

Cette évolution des modes de déplacement n’est pas sans poser de nouveaux défis, notamment en matière de sécurité routière et de cohabitation entre les différents usagers de la route.

Des utilisateurs plus vulnérables

Les vélos et trottinettes ou autres deux-roues motorisés dynamisent la mobilité urbaine, mais les utilisateurs de ces modes de déplacement demeurent des usagers de la route fragiles. Confrontés à un trafic urbain chargé et à des comportements incivils, voire dangereux, de la part d’autres conducteurs, ils sont plus exposés aux accidents et aux agressions. Assurer la sécurité de ces utilisateurs de plus en plus nombreux devient alors un enjeu majeur.

Une vulnérabilité accrue face aux accidents de la route

Selon les statistiques de la sécurité routière, en 2020, les deux-roues motorisés représentaient seulement 2% du trafic, mais 34% des blessés graves sur la route. En hyper-centre, les deux roues sont les plus sujets aux accidents de la route. Dans la capitale par exemple, en 2021 58% des victimes corporelles d’accidents (blessés légers, blessés graves, morts) étaient des utilisateurs de deux roues (motards, scooters, trottinettes, vélos) (source : cdn.paris.fr). 

Les cyclistes sont particulièrement concernés et, alors que le nombre de blessés sur la route a plutôt tendance à diminuer, le nombre de cyclistes blessés gravement n’a de cesse d’augmenter (+14% en 2022 par rapport à 2021). Ce chiffre est bien sûr à mettre en corrélation avec la généralisation de l’utilisation du vélo. 

Cela s’explique par plusieurs raisons plus ou moins évidentes. D’abord, l’absence de carrosserie, exposant directement leur corps aux chocs, engendre davantage de blessures. D’autre part, les deux roues, par leur nature même, sont plus sujets aux chutes de par leur instabilité. Lorsque le sol est mouillé par exemple, le risque de glisser et de chuter est accru. Enfin, le fait qu’ils soient moins gros que des véhicules à quatre roues les rend moins visibles, souvent dans les angles morts, et donc plus susceptibles d’être percutés par des conducteurs peu attentifs.

Des comportements à risque sur la route

Les utilisateurs de deux roues sont particulièrement exposés aux comportements irresponsables des conducteurs. Excès de vitesse, téléphone au volant, distances de sécurité non respectées sont autant de comportements à risques qui multiplient le nombre d’accidents. Selon un sondage Ipsos, 96% des usagers de la route seraient inquiet du comportement à risque des autres conducteurs. D’un autre côté, toujours d’après le même sondage, 66% des automobilistes reconnaissent téléphoner au volant et peut-être plus inquiétant encore, 84% des interrogés admettant qu’ils leur arrive de quitter la route des yeux pendant deux secondes (l’équivalent de 70 mètres parcourus à 130km/h).
Enfin, Les automobilistes qui ne respectent pas les distances de sécurité, qui coupent la route ou qui refusent de laisser passer les deux roues sont autant de comportements dangereux qui peuvent conduire à des accidents. (Lien du sondage) 

La route, lieu d’exacerbation de l’agressivité

Les incivilités et l’agressivité des autres conducteurs sont également des sources de danger pour les utilisateurs de deux roues. Ils sont en effet susceptibles d’être victimes d’agressions verbales ou physiques de la part d’autres usagers de la route. 89% des conducteurs français déclarent même avoir peur du comportement agressif des autres selon le baromètre Vinci et 80% craignent pour leur sécurité à cause de ce phénomène. Insultes, bagarres et même parfois collisions volontaires, la violence sur la route peut très vite atteindre des sommets. 20 % des conducteurs interrogés admettent même descendre de leur véhicule pour s’expliquer avec un conducteur, et ce chiffre est en constante progression (sondage Ipsos).
« Ce sont des gens qui peuvent être parfaitement responsables, maitres d’eux même au boulot, chez eux […] mais, en prenant le volant, deviennent hors de contrôle » Jean-Yves LAMANT, président de la ligue contre la violence routière. Selon ce dernier, la multiplication des modes de transports, menant à une réduction de l’espace urbain réservé aux voitures, serait en partie responsable de l’augmentation de ces comportements (voir reportage TF1).

La démocratisation de l’utilisation des «dashcams» et caméras embarquées

Face à l’augmentation des risques et des dangers liés aux déplacements à deux-roues, les utilisateurs se tournent de plus en plus vers les caméras embarquées, ou « dashcams », pour se protéger et défendre leurs droits en cas d’accident ou d’agression. Le marché devrait même doubler d’ici 2029 (source : www.mordorintelligence.com).

Des témoins impartiaux pour des situations litigieuses

Les caméras, installées sur le casque ou le tableau de bord des voitures, permettent de filmer en continu les événements qui se déroulent sur la route. En cas d’accident ou d’agression, les images enregistrées peuvent s’avérer cruciales pour :

  • Déterminer les responsabilités : Les images permettent de reconstituer précisément le déroulement des faits et d’identifier le responsable de l’accident ou de l’agression.
  • Faciliter les démarches d’assurance : Les images peuvent être transmises à l’assurance pour accélérer le processus d’indemnisation et éviter les litiges.
  • Porter plainte et obtenir justice : Dans le cas d’une agression, les images peuvent servir de preuves à l’appui d’une plainte et permettre d’identifier et de poursuivre l’agresseur.

Un outil de dissuasion contre les comportements agressifs

La simple présence d’une dashcam sur un casque ou un véhicule peut avoir un effet dissuasif sur les comportements agressifs des autres usagers de la route. Effectivement, sachant que leurs actions sont filmées, ils ne préfèrent pas risquer d’être identifiés et poursuivis s’ils se rendent coupables d’une incivilité ou un comportement répréhensible.

Un équipement qui responsabilise

Au-delà de leur aspect pratique en cas de litige, les dashcams peuvent également contribuer à améliorer la sécurité routière en incitant les usagers à adopter des comportements plus prudents et respectueux. En effet, être conscient que leurs actions sont enregistrées invite les propriétaires de caméras embarquées à responsabiliser leur conduite.

Bonus : certaines compagnies d’assurance offrent des réductions sur les cotisations aux assurés qui s’équipent d’une caméra embarquée / dashcam.

Cambox, la caméra casque conçue pour les utilisateurs quotidiens de deux roues

Rendez vos trajets plus sereins avec la caméra casque Cambox. Légère et discrète, elle se fixe directement dans le casque, sous la visière pour les casques de vélo, derrière celle-ci pour les casques motos. 

Cambox Caméra vélo

Un positionnement unique et sécurisant

Son positionnement au-dessus des yeux et son système de fixation par Velcro® lui octroie d’importants avantages. D’abord, contrairement à des dispositifs fixés sur la coque du casque, la caméra casque Cambox ne nuit pas à la fonction protectrice du casque et ne compromet ainsi en rien l’intégrité physique de son propriétaire. Ensuite, la lentille située pile entre les deux yeux, la caméra suit parfaitement le regard de l’utilisateur permettant ainsi de capter plus facilement les éléments de l’environnement (comportements, plaques d’immatriculation…). Contrairement à des caméras fixées sur le torse par exemple, rien ne vient entraver l’objectif de la caméra comme les bras ou le guidon. De plus, l’inclinaison de la lentille est réglable et, couplée à un objectif grand angle de 150°,  vous pourrez définitivement optimiser la prise de vue selon votre convenance. 

Une utilisation facile et pratique

Pour répondre aux besoins des motards, cyclistes et autres deux roues, nous nous devions d’imaginer une caméra très simple d’utilisation. Alors, nous avons fait simple : les commandes principales se concentrent en un seul et même bouton servant à la fois à allumer la caméra, la mettre en pause, démarrer un enregistrement et l’éteindre. Son moteur vibrant et ses 3 LEDs permettent de visualiser en un clin d’oeil si la caméra filme ou est en pause, le statut de la charge etc…  

Vous pouvez également configurer les réglages vidéos comme vous le souhaitez au préalable via l’application mobile (balance des blancs, luminosité, résolution…).

Cambox a donc pour vocation pour devenir LA caméra des deux roues et nous comptons développer de nouvelles fonctionnalités pour répondre encore davantage aux besoins des usagers. 

Nous avons d’ailleurs logiquement mis en place en partenariat avec la compagnie d’assurance La Mutuelle des Motards.

Avec la Cambox, enregistrez vos déplacements urbains en haute définition pour plus de sérénité.

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